tag:blogger.com,1999:blog-53351892984986467782024-03-16T07:08:08.618+00:00African libertisSite dédié aux Petits Producteurs Africains dans ce contexte de Globalisation afin d'y voir clair !Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.comBlogger50125tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-22186009081057012712014-08-02T00:03:00.000+00:002014-08-02T00:03:09.993+00:00Réponses au « retard » des pluies au Sénégal<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6.0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 6.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span lang="FR"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le
retard des pluies dans l'ensemble du territoire sénégalais commence à inquiéter.
Face à cette situation inédite : Est ce une opportunité ou une
crise ?</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6.0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 6.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="text-indent: -17.85pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Ne faut-il pas en faire une
opportunité pour se passer une fois pour tout, des pluies pour notre
agriculture et d’une « campagne agricole » basée sur l’arachide.
D’autant plus que notre pays regorge ASSEZ d’eau (fleuve Sénégal, Lac de Guier,
eaux des nappes phréatiques du maastrichtien) permettant l’irrigation de toutes
sorte de spéculations (céréalières, horticoles et fruitières) pouvant assurer
l’autosuffisance alimentaire. Car je ne suis pas d’avis que « L’absence de
pluies hypothèque la présente campagne agricole ». Il n’y a pas une seule
campagne mais des CAMPAGNES AGRICOLES (selon la filière).</span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfwItQYT2IfWfqG4PO_8vrsZ07e2XVF3tSSLTTigGUJ2FplGsDs6WJvs8ot8u2YKfJYOAGyXM2i6ohq83FWdvFl_AuY7GT03ChuZQvr9IuWuL6ns3V2klbZHbyKKWY56TgWEiYpvebsqU/s1600/462062_EAU_DESERTIFICATION_SECHERESSE_FORUM_TURQUIE_MONDE_ENVIRONNEMENT_ECOLOGIE_a_la_une.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfwItQYT2IfWfqG4PO_8vrsZ07e2XVF3tSSLTTigGUJ2FplGsDs6WJvs8ot8u2YKfJYOAGyXM2i6ohq83FWdvFl_AuY7GT03ChuZQvr9IuWuL6ns3V2klbZHbyKKWY56TgWEiYpvebsqU/s1600/462062_EAU_DESERTIFICATION_SECHERESSE_FORUM_TURQUIE_MONDE_ENVIRONNEMENT_ECOLOGIE_a_la_une.jpg" height="199" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6.0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 6.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="text-indent: -17.85pt;">Sinon (si vous n’êtes pas d’accord
avec moi), le gouvernement doit mettre en place une cellule de crise (Groupe de
Travail Pluridisciplinaire) qui doit réfléchir mais surtout proposer des
solutions alternatives et durables au cas où la situation perdure. </span><i style="text-indent: -17.85pt;">N’est ce pas Gouverner c’est prévoir</i><span style="text-indent: -17.85pt;">.
Pour se faire, cette cellule de crise doit mettre en place un plan stratégique
selon</span><span style="text-indent: -17.85pt;"> </span><span style="text-indent: -17.85pt;">la démarche ou une méthodologie
basée sur : évaluer, gérer et communiquer.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6.0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 6.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: left; text-indent: -17.85pt;"><b>Evaluer</b> : faire un état des lieux (région par région) des conséquences sociales, économiques et nutritionnelles sur les populations de ces terroirs. Surtout re-estimer les besoins (intrants déjà utilisés, semences pas encore mises sous terre, </span><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: left; text-indent: -17.85pt;"> </span><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: left; text-indent: -17.85pt;">aide alimentaire, etc.) pour une meilleure résilience des producteurs face à cette situation climatique. En un mot réadapter les politiques agricoles dans le contexte des changements climatiques.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 6pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b style="text-align: left; text-indent: -17.85pt;">Gérer</b><span style="text-align: left; text-indent: -17.85pt;"> : proposer des sorties des crises (solidarité sociale, plan d’action et promotion de cultures alternatives : à titre d’exemple faire la promotion de cultures irriguées et/ou des spéculations à faible besoin d’eau comme les pastèques. D’autant plus cette </span><i style="text-align: left; text-indent: -17.85pt;">cucurbitacée</i><span style="text-align: left; text-indent: -17.85pt;"> se positionne de plus en plus dans le marché intérieur et des demandes en exportation).</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 6pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b style="font-size: 12pt; text-align: left; text-indent: -17.85pt;">Communiquer</b><span style="text-align: left; text-indent: -17.85pt;"><span style="font-size: small;"> : Associer dans la cellule de crise les courants religieux (pour coordonner les prières de demande de pluies organisées ça et là). Ces religieux constituent avec les autres membres le Groupe de travail Pluridisciplinaire. il </span>reviendra<span style="font-size: small;"> à ce groupe de descendre sur le terrain AUPRES des populations pour s’enquérir de l’état des cultures affecté par la pause pluviométrique et l'applicabilité des mesures d'atténuation.</span></span></span></div>
</div>
Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-68519621809559337922012-08-15T18:57:00.001+00:002012-08-15T18:57:20.323+00:00Tout est une question de timing : doit-on se préparer à une nouvelle crise mondiale des prix alimentaires? | Nos perspectives sur le développement, vos idées pour les améliorer<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; border-spacing: 0px; font-family: Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 2px; -webkit-border-vertical-spacing: 2px; color: #4b453c; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;"><table><tbody>
<tr><td style="color: #4b453c; font-size: 12px;"></td></tr>
<tr><td height="82" style="color: #4b453c; font-size: 12px;"><i><a href="http://vx.worldbank.org/t/3450902/10529228/41341/0/" style="color: #4b453c; text-decoration: none;">"Si nous voulons anticiper une crise, nous devons pouvoir identifier les vrais signaux d'alerte et élaborer la riposte adéquate au moment opportun."</a> </i><br />
<br />
<span style="float: right; margin-top: -10px;">— Par Jose Cuesta</span></td></tr>
</tbody></table></span></span><br />
<a href="http://blogs.worldbank.org/voices/fr/doit-on-se-preparer-a-une-nouvelle-crise-mondiale-des-prix-alimentaires?cid=EXT_BulletinFR_W_EXT">Tout est une question de timing : doit-on se préparer à une nouvelle crise mondiale des prix alimentaires? | Nos perspectives sur le développement, vos idées pour les améliorer</a>Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-17099899151207489492012-08-09T13:14:00.001+00:002012-08-09T13:14:07.588+00:00GRAIN — Qui nourrira la Chine ? L’agrobusiness ou les paysans chinois ? Les décisions de Beijing ont des répercussions mondiales<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; border-spacing: 0px; font-family: Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;"></span></span><br />
<div style="font-family: verdana, sans-serif; font-size: 11px;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><i>La Chine est actuellement le plus grand marché alimentaire du monde. Ce que mangent les Chinois a des répercussions mondiales, parce que les pratiques de production de la nourriture et sa provenance ont un impact de plus en plus global. Quand la Chine commencé, vers la fin des années 1990, à importer du soja comme fourrage pour soutenir l'expansion de ses fermes industrielles, elle a déclenché dans l'agriculture l'un des changements les plus dramatiques que la Chine et l'Amérique latine aient jamais connu. Aujourd'hui Beijing s'engage sur la même voie avec le maïs, l'autre grande source de fourrage du pays, et les multinationales et les entreprises chinoises se précipitent pour développer et contrôler les centres d'approvisionnement de ce marché potentiellement gigantesque. Les retombées se font déjà sentir dans le monde entier : exode rural en Chine, accaparement des terres en Afrique, inflation alimentaire à Shanghai découlant de la sécheresse aux Etats-Unis. La Chine peut et doit changer de route en soutenant un système d'élevage à petite échelle qui s'appuie sur les ressources locales, plutôt que la production industrielle de viande.</i></span></div><div style="font-family: verdana, sans-serif; font-size: 11px;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><br />
</span></div><div style="font-family: verdana, sans-serif; font-size: 11px;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;">Pour lire ce nouveau numéro d'<i>A contre-courant</i> en français, cliquez ci-après :</span></div><br />
<br />
<a href="http://www.grain.org/article/entries/4549-qui-nourrira-la-chine-l-agrobusiness-ou-les-paysans-chinois-les-decisions-de-beijing-ont-des-repercussions-mondiales#.UCO3JF9zCq0.blogger">GRAIN — Qui nourrira la Chine ? L’agrobusiness ou les paysans chinois ? Les décisions de Beijing ont des répercussions mondiales</a>Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-51798141188908882022012-06-06T15:50:00.001+00:002012-06-06T15:52:07.507+00:00Fruits et Légumes : Origine Sénégal GARE DE FRET AERIEN<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial; font-size: 12px;"><strong>Elle a coûté plus d’un milliard de FCfa mais depuis 2004, la Gare de fret de l’aéroport LSS (GFPLSS), destinée aux exportations de produits périssables, aura mis huit années pour trouver, ce mardi 5 juin 2012, un concessionnaire pour faire décoller les exportations.</strong></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial; font-size: 12px;"><strong><br />
</strong></span><br />
<a href="http://sudonline.sn/enfin-un-concessionnaire_a_8704.html">SudOnLine - Le Portail de Sud Quotidien SENEGAL | Enfin un concessionnaire</a>Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-78880525873816128672012-05-13T13:59:00.001+00:002012-05-13T14:06:35.226+00:00FAO Media Centre: Adoption des directives mondiales sur les régimes fonciers<h3 style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 15px; font-weight: bold; font: normal normal normal 1em/normal arial; line-height: 15px;">
La FAO vient de publier un <a href="http://www.fao.org/fileadmin/user_upload/newsroom/docs/VG_FR_March_2012_final.pdf">Accord international historique</a> sur une gouvernance responsable des régimes fonciers et les droits d’accès à la terre, aux pêches et aux forêts.</h3>
<div>
<br /></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><i>Dans une décision qui fera date, le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) a approuvé une série de directives mondiales d'une grande portée ayant pour vocation d'aider les gouvernements à protéger les droits de propriété ou d'accès des peuples aux terres, aux forêts et aux pêches.</i></span><br />
<br />
<a href="http://www.fao.org/news/story/fr/item/142613/icode/">FAO Media Centre: Adoption des directives mondiales sur les régimes fonciers</a><br />
<br />
En résumé : la <a href="http://www.fao.org/fileadmin/user_upload/newsroom/docs/VG%20Flyer_%20FR_100412_wb_fra.pdf">Brochure de la gouvernance foncière</a>.<br />
<div>
<br /></div>Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-65416666611938766432012-03-28T22:52:00.001+00:002012-03-28T22:52:39.422+00:00GRAIN — GRAIN publie un tableau de données sur plus de 400 cas d’accaparement des terres dans le monde<a href="http://www.grain.org/fr/article/entries/4482-grain-publie-un-tableau-de-donnees-sur-plus-de-400-cas-d-accaparement-des-terres-dans-le-monde">GRAIN — GRAIN publie un tableau de données sur plus de 400 cas d’accaparement des terres dans le monde</a>Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-83387406828054139542012-03-28T22:26:00.001+00:002012-03-28T22:26:33.335+00:00Les Afriques | Onze ans après, l’alternance sénégalaise à l’heure du bilan | le journal de la finance Africaine<a href="http://www.lesafriques.com/actualite/onze-ans-apres-l-alternance-senegalaise-a-l-heure-du-bilan.html?Itemid=89">Les Afriques | Onze ans après, l’alternance sénégalaise à l’heure du bilan | le journal de la finance Africaine</a>Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-44806176441366373452012-01-18T22:13:00.000+00:002012-01-18T23:01:04.661+00:00Comment mieux exporter dans le secteur des fruits et légumes frais à partir du Sénégal<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnb4Z4-zUHFMO3TlIp7d68ohSvkVu4U_nHG2WoOizGxpbITCemEElF0ThFwfyxSeOP0zfeuLqPl950bW1AFiCSu6wYPukcVX_VXk875A42GWWGAMrn-JsnnP4LodaReSVzi-AmBzawamM/s1600/fetl.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="241" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnb4Z4-zUHFMO3TlIp7d68ohSvkVu4U_nHG2WoOizGxpbITCemEElF0ThFwfyxSeOP0zfeuLqPl950bW1AFiCSu6wYPukcVX_VXk875A42GWWGAMrn-JsnnP4LodaReSVzi-AmBzawamM/s320/fetl.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="http://www.colorectal-cancer.ca/blogfr/?p=491">source</a> image</td></tr>
</tbody></table>
Face aux exigences de plus en plus croissantes des marchés européens (UE) et nord américains (US en particulier), les entrepreneurs (ou futurs entrepreneurs) ainsi que les petits producteurs sénégalais (africains en général), ne sont pas assez outillés pour accéder aux marchés d'exportation.<br />
<br />
A titre d'exemple, pour investir dans l'exportation des fruits et légumes frais, l'exportateur (ou producteur) sénégalais ne sait pas par quel bout prendre.<br />
<br />
Pourquoi ? <b>Déficit d'informations</b>.<br />
<br />
Car compétitivité rime avec conformité.<br />
<br />
Que faire ?<br />
<br />
De façon ramassée (j'essaie d'être le plus concis possible), voici liste les voies et moyens à suivre :<br />
<u><br /></u><br />
<b><u>Formalités de création (ou montage) d'entrepris</u>e </b>:<br />
<br />
<b><i>L'APIX</i></b> est la mieux indiquée et est la porte qu'il faut aller frapper, qui en l'espace de 72 H, monte votre entreprise. C'est un guichet unique qui vous guide pas à pas dans la création et le développement de votre projet selon les formes juridiques de votre choix.<br />
<br />
Pour aller loin : visiter leur site <b><a href="http://www.investinsenegal.com/">ici</a></b>.<br />
<br />
<i><b>L'ADEPME</b></i> : Cette agence accueille et oriente les opérateurs (promoteurs) sur les différents services d'appui aux entreprises. Elle offre un ensemble d'information pratique sur la création et/ou le développement d'entreprise, les sources de financement locales et internationales accessibles aux PME et MPE. Elle assure aussi des formations en entrepreneuriat.<br />
<br />
Pour aller loin : visiter leur site <b><a href="http://www.adepme.sn/">ici</a></b>.<br />
<br />
<b><i>L'AAFEX</i></b> est une association qui appui les exportateurs africains agricoles et agroalimentaires pour la conquête des marchés du monde.<br />
<br />
Pour aller loin : visiter leur site <b><a href="http://www.aafex.com/">ici</a></b>.<br />
<u><br /></u><br />
<u><b>Accès aux marchés extérieurs</b></u> :<br />
<br />
<b><i>L'ASEPEX</i></b> est une agence de promotion des exportations. En plus de la promotion, elle est une plate-forme intégrée des services dédiés à l'export, à savoir l'intelligence économique, la facilitation des formalités du commerce extérieur, la formation et l'appui financier entre autres. Comme son nom l'indique elle est la boussole pour le monde export.<br />
<br />
Pour aller loin : visiter leur site <b><a href="http://www.asepex.sn/">ici</a></b>.<br />
<br />
<b><i>La DPV</i></b> ou Direction de la Protection des Végétaux, est le passage obligé non seulement pour l'inscription obligatoire dans la base de données des entreprises agréées à l'exportation dans la filière mais aussi pour l'obtention du certificat phytosanitaire (sésame pour l'export avion et/ou bateau) et le certificat de conformité.<br />
<br />
A côté de la DPV, il existe d'autres services d'appui officiels comme l'<a href="http://www.isra.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=101&Itemid=81"><b><i>ISRA/CDH</i></b> </a>(pour les itinéraires techniques de production), la <b><i>Direction de l'Horticulture</i></b> et la <b><i>Stratégie de croissance accélérée</i></b> (SCA) à travers sa <b><i><a href="http://www.sca.sn/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=63&Itemid=58">Grappe</a> Agriculture et Agro-industrie</i></b><i>s</i>.<br />
<br />
<b><i>La fondation Origine Sénégal (FOS)</i></b> est une plate-forme de concertation des principaux acteurs de fruits et légumes frais (située à l'aéroport LSS). Les acquis du programme <b><i>PDMAS</i></b> seront transférés à terme à cette fondation.<br />
<br />
En effet, le<b><i> PDMAS </i></b>est un programme de la Banque mondiale et de l'ACDI qui cible l'ensemble des filières agricoles et d'élevage à travers l'appui à des couts partagés des diverses chaînes d'approvisionnement prioritaires que la banane, la mangue, l'oignon, la tomate séchée, la patate douce et le riz.<br />
<br />
Pour aller loin : visiter leur site <b><a href="http://www.pdmas.org/">ici</a></b>.<br />
<br />
<b><u>Processus de certification et de mise en conformité</u></b> :<br />
<br />
En plus des exigences réglementaires (qui sont obligatoires), la conformité aux exigences commerciales (qui sont en principe d'application volontaire) est devenue le <i>passeport</i> pour accéder aux marchés de l'UE et US.<br />
<br />
De ce fait, la certification aux standards privés devient incontournable. Ainsi pour le secteur des fruits et légumes frais les référentiels<b> <a href="http://www.globalgap.org/cms/front_content.php?client=1&changelang=5&parent=&subid=&idcat=9">GLOBALGAP</a></b>, l'<b><a href="http://ec.europa.eu/agriculture/organic/home_fr">Agriculture biologique</a></b> et les exigences du <b><a href="http://www.flo-cert.net/flo-cert/23.html">commerce équitable</a></b> sont nécessaires.<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial;"><br /></span><br />
Certes, les points de contrôle et critères de conformité de la plupart de ces référentiels sont gratuits et accessibles en ligne, mais l'accompagnement/appui à la certification est le mieux indiqué pour se conformer et obtenir le certificat dans les délais avec un Organisme de certification.<br />
<br />
Pour se faire vous pouvez prendre contact avec<b> <a href="mailto:lifefood.africa@orange.sn">LIFE FOOD AFRICA</a></b> qui est un cabinet basé à Dakar (Sénégal) et spécialisé dans le conseil, la formation, la mise en place et l'implémentation des systèmes de qualité à la fois au niveau des entreprises agro-alimentaires qu'au niveau des petits (ou groupements de) producteurs<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial;"><span class="Apple-style-span">.</span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial;">Beaucoup de programmes d'appui et de financement des entreprises des pays ACP existent entre autre un important programme comme le <b><a href="http://pip.coleacp.org/">COLEACP/PIP</a></b> qui finance la mise en conformité des entreprises d'exportation de fruits et légumes frais des pays ACP vers le marché européen.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: 15px;"><br /></span></span>Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-42924441966183423922012-01-18T19:59:00.002+00:002012-01-18T22:35:43.614+00:00APIX : Agriculture & Agrobusiness<span class="Apple-style-span" style="color: #0e5177; font-family: Arial; font-size: 19px;"><i><br /></i></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Courier New', Courier, monospace;"><i>Il existe des potentialités et opportunités confirmées au Sénégal pour une large gamme de produits agricoles à forte valeur ajoutée répondant à la demande des marchés nationaux, sous-régionaux et internationaux. En vue de devenir une filière porteuse d’emplois et de revenus, plus performante et attrayante pour les investisseurs privés nationaux et étrangers, la nouvelle stratégie a fortement misé sur les avantages comparatifs du pays et a modernisé les pratiques, aussi bien dans l’agriculture que dans l’élevage.</i></span><br />
<div>
<span class="Apple-style-span" style="color: #0e5177; font-family: Arial;"><br /></span></div>
<div>
<span class="Apple-style-span" style="color: #0e5177;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;">Pour aller loin, visionner cette vidéo dont j'ai participée à la réalisation :</span></span></div>
<div>
<span class="Apple-style-span" style="color: #0e5177;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;"><br /></span></span></div>
<div>
<span class="Apple-style-span" style="color: #0e5177;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;"><a href="http://www.dailymotion.com/video/xnpn9s_apix-agro_news">http://www.dailymotion.com/video/xnpn9s_apix-agro_news</a></span></span></div>
<div>
<span class="Apple-style-span" style="color: #0e5177; font-family: Times, 'Times New Roman', serif;"><br /></span></div>
<div>
<span class="Apple-style-span" style="color: #0e5177; font-family: Times, 'Times New Roman', serif;">Une publicité gratuite pour cette <a href="http://www.investinsenegal.com/"><b>structure</b></a> qui encourage, facilite et accompagne l'investissement au Sénégal.</span></div>
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<span class="Apple-style-span" style="color: #0e5177; font-family: Arial;"><br /></span></div>
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<span class="Apple-style-span" style="color: #0e5177; font-family: Arial;"><br /></span></div>Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-67659423656675991552010-12-01T11:00:00.004+00:002010-12-01T17:30:00.947+00:00L’accaparement des terres africaines : les saoudiens aussi !Selon <a href="http://www.grain.org/front/">GRAIN</a>, des investisseurs saoudiens seraient prêts à prendre le contrôle de la production du riz au Sénégal et au Mali.<br /><br />En effet cette stratégie saoudienne serait au coeur des discussions lors de la <a href="http://www.saudigazette.com.sa/index.cfm?method=home.regcon&contentID=2010112587957">Conférence sur l'investissement</a> avec des Chefs d'Etats (Angola, Mozambique, Bénin, Zambie, Kenya et Sénégal) et hauts Responsables africains prévue à Riyad le 04 décembre 2010. Et nous sommes d'avis que <em>ces transactions ne peuvent que saper dangereusement la sécurité alimentaire de millions de paysans et d'éleveurs et détruire leurs moyens de subsistance</em>.<br /><br />Et comme d'habitude <em>tout ceci se concocte à huis clos avec les gouvernements africains, sans que les populations concernées ou le grand public soient mis au courant</em>.<br /><br />Plus d'infos voir site <a href="http://www.grain.org/articles/?id=74">GRAIN</a>Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-10769956192495912102010-02-22T15:34:00.010+00:002010-02-27T17:31:37.014+00:00ISRA, un nouveau (ancien) Directeur pour redynamiser la recherche agricole au Sénégal !<img style="MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 260px; FLOAT: right; HEIGHT: 110px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5441095913862020994" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCV1kSQsl1Y8fjHbihIu4NDC9Z_bgruTi6s9SUnvfjC4GlYwzQUGh7B0e8aqN_to2jhyphenhyphensrR3PsG0eKrSYx7W2iiW1qQ3wv37wuypEojBs1xqA2inVY8ApKRv4iP1fWJj-u2e1QimpT-Fg/s320/tableauisra.png" /><span xmlns="">Parmi les mesures individuelles prises lors du <a href="http://www.gouv.sn/spip.php?article905">Conseil des Ministres du 11 février 2010</a>, <em>M. Macoumba DIOUF, Docteur es Sciences biologiques, précédemment Conseiller Technique au Cabinet du Ministre de l'Agriculture, est nommé Directeur Général de l'ISRA, en remplacement de M. Taïb DIOUF</em>. Et de deux, un come back au point de départ (c'est ce même Taïb DIOUF qui avait remplacé M. Macoumba DIOUF). </span><br /><br /><span xmlns="">Car il faut le dire depuis le départ de Pape Abdoulaye Seck de l'ISRA, le Gouvernement fait du yoyo à tête de la direction d'un institut qui se cherche. Surtout que, ces dernièrs temps l'ISRA a connu un <strong>départ massif de la plupart de ses chercheurs</strong> vers d'autres cieux. </span><br /><br /><span xmlns="">Pour rappel, l'Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) créé en 1974, sous le statut d'établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) est devenu depuis 1997 (à la faveur de la loi n° 97-13 du 26 mai 1997) un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST), à l'instar de l'Institut Alimentaire de Technologie (ITA), et placé sous la tutelle technique du ministère de l'Agriculture et de l'Hydraulique et sous la tutelle financière du ministère de l'Economie et des Finances. </span><br /><br /><span xmlns="">Auparavant, dans le même Communiqué<em>, évoquant la question de l'absence de valorisation et d'application des résultats de recherches de l'ISRA, le Chef de l'Etat a instruit le Gouvernement d'organiser, dans les meilleurs délais, des séances d'évaluation en vue de dresser le bilan de l'institut en recherches appliquées, de repenser sa mission et son mode de fonctionnement</em>.</span><br /><br /><span xmlns="">Pourtant depuis 2004, un <a href="http://www.courdescomptes.sn/publications/rapportp2004.pdf">rapport de la Cours des Comptes</a> avait fait les mêmes observations et dresser un état des lieux jusqu'à formuler des recommandantions pertinentes, nonobstant les acquis <a href="http://www.isra.sn/dossiersadobe/bilanrech.pdf">de la recherche agricole et agroalimentaire</a> obtenus durant ces dernières années. </span><br /><br /><span xmlns="">Pourquoi ces recommandations n'ont pas été suivies d'effets ? Qu'en a fait à l'époque la Direction de l'ISRA ?</span><br /><br /><span xmlns="">Autant de questions qui poussent à dire pour que l'ISRA puisse atteindre les missions qui lui sont assignées et œuvrer pour un développement adapté aux défis de l'heure, il est dans l'obligation <strong>d'intégrer la Démarche Qualité à son sein</strong>. En commençant à faire un diagnostic sans complaisance de tous ses <em>process</em>. En effet, l'ISRA doit auditer (dans le but d'une amélioration continue) son système administratif, son projet de recherche, <strong>sa politique de recrutement</strong> (vue son personnel vieillissant) mais surtout la définition des procédures <strong>d'évaluation de ses Chercheurs par rapport aux programmes d'activités techniques</strong>. Au terme duquel un plan d'actions correctives sera mis en place avec <strong>des indicateurs de performances</strong> clairs et bien définis prenant en compte le Plan stratégique<strong>. </strong></span><br /><br /><span xmlns=""><strong>Il faudra désormais aller au-delà des Comités Scientifiques et Techniques !</strong></span><br /><strong></strong><br /><span xmlns="">Pour que le Sénégal, puisse intégrer le lot des pays émergents, il doit définir des stratégies de recherches bien en adéquation avec les besoins des décideurs afin de créer des <a href="http://www.idrc.ca/openebooks/465-9/">synergies</a> pour le développement. </span><br /><br /><span xmlns="">Osons espérer qu'avec le retour de Macoumba DIOUF, l'ISRA sortira des eaux troubles en semant les graines d'une nouvelle dynamique pour redynamiser cet illustre fleuron de la recherche agricole.<br /></span><span xmlns=""><br /><br /><p></p></span>Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-45327512105091219992010-02-14T15:30:00.006+00:002010-02-14T15:42:10.720+00:00Révolution verte au Malawi : les dessous du “miracle”<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGDUKfcnUnQ16FG8ADf4-QdZx5-xR57Ki59cpWhESOqecYWgiaog-fxt0bwGg7MOlaZKIhOILDLuntS1JOLAoRgLAvMzqexQCUM7YcyXc0Eo2LFAFnjCGi3BHDqfRWIaWqRN5n7_Xc5DQ/s1600-h/malawi-woman.jpg"><img style="MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 213px; FLOAT: right; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5438122516752600594" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGDUKfcnUnQ16FG8ADf4-QdZx5-xR57Ki59cpWhESOqecYWgiaog-fxt0bwGg7MOlaZKIhOILDLuntS1JOLAoRgLAvMzqexQCUM7YcyXc0Eo2LFAFnjCGi3BHDqfRWIaWqRN5n7_Xc5DQ/s320/malawi-woman.jpg" /></a>
<br /><span xmlns="">En novembre 2009, la FAO publiait un <a href="http://www.fao.org/fileadmin/user_upload/newsroom/docs/pathways.pdf">Rapport</a> intitulé <em>Pathways to Success</em>. Ce rapport met en lumière les progrès remarquables accomplis par 16 de ces pays qui ont déjà atteint - ou sont en bonne voie de le faire - l'objectif de réduction de moitié de la faim d'ici 2015. </span>
<br /><span xmlns=""></span>
<br /><span xmlns="">Pour rappel, selon une des conclusions du rapport, un des meilleurs et des plus économiques moyens de sortir de la pauvreté rurale et de la faim est de soutenir les petits exploitants. Quelque 85% des exploitations agricoles sont inférieures à deux hectares, tandis que les petits exploitants et leurs familles représentent deux milliards de personnes, soit un tiers de la population mondiale. </span>
<br /><span xmlns=""></span>
<br /><span xmlns="">Le Malawi est parmi ces pays qui ont transformé leur secteur agricole en sources importantes de croissance et de recettes d'exportation, contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté et de la faim, tout en renforçant la sécurité des approvisionnements alimentaires mondiaux. </span>
<br /><span xmlns=""></span>
<br /><span xmlns="">Selon la revue GRAIN seedling, "<em>partout dans le monde on vante la réussite de la révolution verte au Malawi. Certes il est bon qu'un gouvernement investisse dans la production alimentaire locale, mais on peut craindre que ce genre de succès ne soit de courte durée sans l'application de changements radicaux. Il faut avant tout redistribuer la terre, de façon à ce que les agriculteurs disposent d'une surface suffisante pour pouvoir produire des excédents. Le gouvernement doit aussi élargir sa vision de l'agriculture et ne pas se limiter aux engrais chimiques et aux semences de maïs hybride"</em>.
<br /></span><span xmlns=""><blockquote></blockquote></span><span xmlns="">Les dessous du miracle, la suite : <a href="http://www.grain.org/seedling/?id=674">ici</a>. </span>
<br />
<br /></span><p></p>
<br />Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-18332716826559415122010-02-14T00:12:00.013+00:002010-02-14T15:51:56.167+00:00Tuta absoluta, nouvelle menace pour les productions légumières<img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5438125971793243778" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhamxLyd4IhxcK-ryWml_xmNhU7-bZhzzniV0Bdvr7XdubY4cB9IEVqGz76nWl9xhGNMH9fbUWONcGfnpvmJ5Bq4eCMwbyJFm05H7-fU5ROBkCsy1jZDLH5H0uh-8GN2eOyNwU0-xYa3ww/s320/pests_Insects_Tuta_absoluta__GNORAB__GNORAB_39_resize.jpg" /><span xmlns="">La larve de ce lépidoptère (classé à l'annexe A1 de l'OEPP), originaire d'Amérique du Sud est devenue une préoccupation mondiale, vue son évolution fulgurante en matière de <a href="http://archives.eppo.org/EPPOReporting/2009/Rsf-0902.pdf">dissémination</a> (2006 en Europe, 2008 plupart des pays du pourtour méditerranéen). Pour rappel la principale plante hôte de cette chenille (présentant une étroite bande noire sur le pronotum) est la tomate, mais aussi d'autres solanacées (pomme de terre, poivron, …). Sur la tomate, les dégâts sont observables quelque soit le stade de la plante (sur feuilles, sur tige et sur fruits). </span>
<br /><span xmlns="">Pour faire face, diverses <a href="http://www.fredon-corse.com/standalone/1/CE5Bk98q7hNOOAd4qo4sD67a.pdf">méthodes de luttes </a>sont préconisées.
<br /></span><span xmlns=""><div><p>En attendant, les recommandations de la première <a href="http://www.tutaabsoluta.com/agrinewsfull.php?news=78&lang=en">Conférence internationale </a>sur <em>Tuta absoluta</em> qui aura lieu à Valence-Espagne entre 23-24 Mars 2010 <strong>notamment sur les stratégies de lutte reconnues scientifiquement</strong>, les autorités sénégalaises ont pris les devants avec un <em>arrêté ministériel portant sur interdiction temporaire d'importation de tomate d'origine et de provenance des zones infestées par cette chenille mineuse</em>. </p><p>En plus des dégâts de la mouche blanche (principalement le TYLCV), la production légumière du (ou Origine) Sénégal risque gros en cas d'introduction de ce nouveau ravageur de quarantaine sur le territoire national.</p><p>Donc plus de vigilance de la part des inspecteurs de la DPV, mais surtout la collaboration de tous pour éviter les conséquences de l'épisode <em>Salvinia molesta</em>. </p><p>Photo : dégâts sur feuille de tomate (source : <a href="http://photos.eppo.org/index.php/album/219-tuta-absoluta-gnorab-">EPPO Gallery</a>).</p><p></p></span></div></span>
<br /></span>
<br />
<br /></span>
<br />Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-83029570671524349872010-02-10T17:02:00.006+00:002010-02-10T17:24:24.578+00:00"Le consommer local au Sénégal – du slogan à la réalité"<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9QXcrlKNdK5EnMLrrllCN1kpHg18_T7pQ5LthFWJLyB4zZJd2PRMr_WvXSjEK77M1Od8K3En5u2cjVZzFQgm8uimF47WU5HoU5EKEb-J6JjPqvf_gq_AWjaHqwXVtKUGtEcmzbpXTVGk/s1600-h/Cesti+FKA.gif"><img style="MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 233px; FLOAT: right; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5436663631081067074" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9QXcrlKNdK5EnMLrrllCN1kpHg18_T7pQ5LthFWJLyB4zZJd2PRMr_WvXSjEK77M1Od8K3En5u2cjVZzFQgm8uimF47WU5HoU5EKEb-J6JjPqvf_gq_AWjaHqwXVtKUGtEcmzbpXTVGk/s320/Cesti+FKA.gif" /></a> <span xmlns="">C'est le titre du 13<sup>e </sup>Cahier de l'Alternance que publient conjointement la Fondation Konrad Adenauer (<a href="http://www.kas.de/proj/home/home/26/3/index.html">FKA</a>) et le Centre d'études des sciences et techniques de l'information (<a href="http://cesti.ucad.sn/">CESTI</a>).<br /><div><div><div><div><p>Ce Cahier rédigé par 13 étudiants du CESTI de différentes nationalités africaines (Bénin, Congo-Brazzaville, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Mali, Togo et Sénégal) a exploré les initiatives de consommer local et de développement à travers toutes les régions du pays. Ils dressent un inventaire inspirant de la réalité vivante du consommer local.<br /></p><p>Selon l'APS, <em>la nouvelle publication comporte trois grands chapitres dont les deux premiers sont consacrés à la problématique de l'agriculture et des questions liées à l'alimentation et à l'artisanat, en rapport avec le consommer local. Cette partie revient aussi sur le rôle joué par la sensibilisation dans l'émergence de nouvelles initiatives pour le consommer local.<br /></p></em><p><em>Le troisième chapitre des nouveaux ''Cahiers de l'Alternance'' ouvre une fenêtre sur les exemples à suivre en Afrique en matière de consommer local, en évoquant en même temps les aspects économique, écologique, sanitaire et socioculturel de cette question</em>. </p><p>Source : <a href="http://www.aps.sn/spip.php?article64892">APS</a> </p></span></div></div></div></div>Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-76807718176903794252010-01-24T12:27:00.008+00:002010-01-24T13:25:53.536+00:00Communication gouvernementale : Silence sur les méventes de 700 milles T d'arachides !<p>Aucune décision importante n'est prise lors du dernier Conseil des ministres concernant l'agriculture. </p><p>Par contre, une phrase récurrente revient toujours dans chaque communiqué qui sanctionne le Conseil des ministres à savoir "<em>Le Ministre de l’Agriculture, évoquant la question de la commercialisation de l’arachide, s’est réjoui…</em>" A force de la trouver à tous les communiqués je me demande quelle est sa signification? Est-ce une boutade? En effet, cette année avec une production record de 1 million 50 tonnes d'arachides, il sera pertinent d'indiquer dans le Communiqué quelle est la position du Gouvernement par rapport aux méventes de 700 mille tonnes restantes et qui continuent de hanter le sommeil des producteurs d'arachides. Surtout que les huiliers ont déjà clarifié leur position ou leur incapacité à faire face. </p><p>De quoi débattent nos chers ministres ?</p><p>Extraits :</p><p><em>…. Au titre de ses activités, le Président de la République a présidé :</em></p><ul><li><em>L’inauguration de l’usine des phosphates de Matam ;</em></li><li><em>L’ouverture de la conférence internationale sur la Sécurité Alimentaire et du Forum Global des Associations de Régions (FOGAR).</em></li></ul><p><em>Le Chef de l’Etat a, à ce propos, félicité le Ministre de l’Agriculture pour la bonne organisation de cette rencontre qui traduit, encore une fois, l’importance centrale de la région dans la lutte contre la pauvreté. Cette rencontre marque un tournant décisif, ajoute-t-il, dans l’approche économique du développement qui responsabilise davantage la région en tant que premier niveau de planification.</em></p><p><em>Il a, dans cette optique, instruit le Gouvernement d’étudier le projet de transformation de la Commission de Décentralisation en Commission de planification régionale pour une meilleure prise en charge de la question de la double planification.</em></p><p><em>Le Président de la République a ainsi lancé un appel à toutes les compétentes pour que, dans chaque région, soit instaurée une large assemblée de cadres susceptible d’approfondir la réflexion autour de la planification régionale et d’apporter leur expertise à la mise en œuvre des projets de développement…</em></p><p><em>…. A la suite du Premier Ministre :</em></p><p><em>…. Le Ministre de l’Agriculture, évoquant la question de la commercialisation de l’arachide, s’est réjoui du respect du plan de financement de la dite campagne marquée particulièrement cette année par une abondance et par l’effort déployé par les autorités gouvernementales pour éviter l’implication d’intermédiaires dans le processus de commercialisation. Elle sollicite, dans cette lutte, l’appui des forces armées, des collectivités locales et de la douane. </em></p><p><em>Elle s’est félicitée par ailleurs de l’inauguration des phosphates de Matam qui permettront, à coup sûr, d’accroître la productivité des agriculteurs. Elle a enfin félicité le Chef de l’Etat, au nom des comités de pilotage local et international, pour la tenue, avec succès, du Sommet des Régions du Monde et pour avoir élevé le niveau de réflexion sur la gouvernance locale.</em><br /><br />Voir le Communiqué du Conseil <a href="http://www.gouv.sn/spip.php?article895">du jeudi 21 janvier 2010</a> :<br /></p>Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-11492587740164810332010-01-15T10:59:00.008+00:002010-01-15T11:24:02.967+00:00Communication gouvernementale<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfMv9x-lZwEDW5YerzZ5Jwi1cnghzcCkRvCYI5DZfHBpM7_NKR8DXjmKX87FMaQVlRt9wBCQzLCR13jp65Ez5uV7hVDzJxdt6WX2iVlysM0ebgRdMZiE3KUsZ66hS6yuezAR2njmbcr3U/s1600-h/bandeau.jpg"><img style="MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 320px; FLOAT: right; HEIGHT: 39px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5426922131974408914" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfMv9x-lZwEDW5YerzZ5Jwi1cnghzcCkRvCYI5DZfHBpM7_NKR8DXjmKX87FMaQVlRt9wBCQzLCR13jp65Ez5uV7hVDzJxdt6WX2iVlysM0ebgRdMZiE3KUsZ66hS6yuezAR2njmbcr3U/s320/bandeau.jpg" /></a> <div><div><div></div><div>Désormais, à partir de ce jour, je vous ferais part après chaque Conseil des ministres les décisions importantes en relation avec le secteur agricole.<br />Une contribution personnelle pour une meilleure visibilité de l'action du Gouvernement dans le domaine Agricole. </div><div></div><br /><div><strong>Conseil des ministres du </strong><a href="http://www.gouv.sn/spip.php?article893"><strong>07 janvier 2010</strong> </a>:<br /></div><br /><div><em>…Le ministre de l’Agriculture a fait notamment le point sur la campagne de commercialisation de l’arachide dont les opérations sont en cours au niveau des établissements industriels de la Suneor, de la Novasen et Cait.<br /></em></div><br /><div><em>Interpellée par le chef de l’Etat sur la filière banane, elle s’est réjouie, malgré les conditions de culture et de transport difficiles, de la forte tendance à la baisse des importations de bananes en raison d’une production locale de plus en plus importante……<br /></em></div><br /><div><strong>Conseil des ministres du </strong><a href="http://www.gouv.sn/spip.php?article894"><strong>14 janvier 2010</strong> </a>:<br /></div><br /><div><em>… Revenant sur la campagne agricole, le Président de la République s’est réjoui des nombreux témoignages de satisfaction des paysans pour les efforts déployés par le Gouvernement en vue de soutenir les agriculteurs dans la prise en main de leur secteur.</em></div><br /><div><em>Il a, à ce sujet, informé le Conseil de l’élaboration imminente d’un projet de loi transférant les parts de l’Etat de la CNCAS à la Banque Verte.<br />C’est dans cette optique qu’il a souhaité le transfert vers cette banque de toutes les aides destinées au monde rural et la rétrocession du matériel agricole afin de protéger les agriculteurs contre toutes formes de spéculations.<br /></em></div><div><em>… Evoquant les questions agricoles, le Premier Ministre a fait part au Conseil de la tenue prochaine d’une importante rencontre sur le financement de la commercialisation de l’arachide.<br /></em></div><br /><div><em>… Le Ministre de l’Agriculture, faisant le point de la campagne de commercialisation de l’arachide, s’est réjoui de son bon déroulement sur l’ensemble du territoire national. Evoquant la question de la diversification de la production arachidière, le Ministre a informé de la distribution prochaine de presses à huile aux paysans. Elle a également demandé aux agriculteurs d’épargner, sous forme de réserve de semences, une partie de leur production, en prévision de la prochaine campagne agricole. </em></div><div> </div><div> </div><div> </div></div></div>Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-29126197441051319972009-12-29T10:35:00.004+00:002009-12-29T10:45:10.275+00:00Le prix du riz devrait augmenter, disent les économistes<p></p><p>Le riz est une denrée de consommation courante pour une grande partie de la population mondiale. <br /></p><span style="font-size:100%;"><span style="color:#666666;"><strong>Par Ron Corben<br />Rédacteur de la <a href="http://www.voanews.com/french/">VOA</a></strong></span></span><br /><br />Bangkok - On s'attend à une hausse du prix du riz au cours des prochains mois, alors que la demande s'accroît avec le redressement de l'économie mondiale et que la production baisse en raison de la sécheresse dans certains pays, comme en Inde.<br /><br />Certains économistes prévoient que le prix du riz - une denrée de consommation courante pour une grande partie de la population mondiale - pourrait atteindre les niveaux qui avaient suscité l'an dernier des craintes d'inflation dans presque toute l'Asie.<br /><br />Vice-doyen de la faculté d'économie à l'université Kasetsart en Thaïlande, M. Charuk Singhapreecha a déclaré que les cours du riz - et en particulier du riz thaïlandais - montent actuellement en raison du flux de nouveaux clients sur le marché, après le ralentissement économique de l'année écoulée. « Ils s'attendent à une hausse de la demande mondiale et nous prévoyons une augmentation du prix du riz l'an prochain », a expliqué M. Charuk. « Il y a beaucoup de nouveaux marchés pour le riz thaïlandais et nous avons aussi nos anciens clients, notamment la Chine et certains pays arabes, où la demande va également s'accroître. »<br /><br />Les cours du riz sur le marché international pourraient de nouveau approcher des 1.000 dollars la tonne, un record atteint au milieu de 2008. Le prix à l'exportation du riz de l'Asie du Sud-Est est monté en flèche ce mois-ci, passant de près de 550 dollars la tonne à environ 650 dollars.<br /><br />Le président honoraire de l'Association des exportateurs de riz thaïlandais, M. Vichai Sriprasert, dit que de nouvelles inquiétudes au sujet de la faiblesse du dollar américain et de la sécheresse en Inde font pression sur les cours du riz.<br /><br />« La faiblesse du dollar contribue à cette situation, de même que les rumeurs relatives aux conditions météorologiques en Inde, en Chine, en Australie et ailleurs », a souligné M. Vichai. « S'il s'avère que le dollar continue de baisser, les cours d'autres marchandises, tels le riz, le pétrole et l'or, augmenteront tous. »<br /><br />Les experts pensent que, l'an prochain, l'Inde devra vraisemblablement essayer d'importer trois millions de tonnes de riz en raison de la sécheresse - ce qui serait la première fois en 21 ans qu'elle achèterait du riz sur le marché international. M. Vichai a aussi averti que la demande accrue de biocarburants fabriqués à partir de céréales augmenterait encore leurs prix en réduisant les récoltes destinés à l'alimentation. « C'est très grave. C'est pourquoi les prix du riz ne retomberont pas aux niveaux que nous avions l'habitude de voir », a ajouté M. Vichai. « Ils devront augmenter encore, mais je ne sais pas jusqu'à quel niveau. »<br /><br />Les Philippines ont indiqué cette semaine qu'ils réduisaient leurs importations de riz en raison du coût élevé, bien que ce pays ait perdu plus d'un million de tonnes de céréales lors des typhons qui l'ont balayé cette année.<br /><br />Des responsables du Vietnam, un compétiteur principal de la Thaïlande sur le marché des exportations de riz, prédisent que les prix de cette denrée atteindront les 800 dollars la tonne d'ici au milieu de 2010. L'Autorité nationale de l'alimentation aux Philippines a offert cette semaine de payer près de 665 dollars par tonne de riz vietnamien dont elle cherche à acheter 600.000 tonnes.<br /><p>Selon les économistes, les prix des denrées alimentaires ne peuvent que multiplier les problèmes auxquels sont confrontées les populations défavorisées de la région pour lesquelles le riz est une nourriture de première nécessité.</p><p><em>Cet article provient de la Voix de l'Amérique.</em></p><p><strong>Source</strong> : <a href="http://www.america.gov/fr/">http://www.america.gov/fr/</a></p>Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-49261307694368084782009-12-14T20:22:00.004+00:002009-12-14T20:55:32.505+00:00Goana après un an 1 : Peut mieux faire ... !<p><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLKUrUNDlRectoB5CNWaaOoMmkHDaT9oYSxMMwi353ZYZ3fzqqqHrzpOx6trodFNhSoEK5Qi0wJxMSlVQ0hVdSYMQzFSCcOAi9EafFXIvfZ6TjFHLMygJ20gSxlQZvQNkoV8T4JsFcz9A/s1600-h/ja+goana.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 183px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLKUrUNDlRectoB5CNWaaOoMmkHDaT9oYSxMMwi353ZYZ3fzqqqHrzpOx6trodFNhSoEK5Qi0wJxMSlVQ0hVdSYMQzFSCcOAi9EafFXIvfZ6TjFHLMygJ20gSxlQZvQNkoV8T4JsFcz9A/s320/ja+goana.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5415190941759001218" /></a></p><p>Au moment où, il est question de la <a href="http://www.walf.sn/economique/suite.php?rub=3&id_art=60348">commercialisation des produits de la Goana 1</a>, les producteurs riziculteurs de la vallée (du Fleuve Sénégal) <a href="http://www.aps.sn/aps.php?page=articles&id_article=62919">battent le macadam</a> pour la commercialisation du stock invendu de la contre-saison. </p><p>Ce qui traduit que la Goana 1 n'a pas influé sur les importations (du riz). </p><p>Notre pays reste encore, de très loin, le premier pays importateur de riz en Afrique de l’Ouest et du Centre. </p><p>C'est dans ce contexte que <a href="http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2522p073.xml0/-agriculture-culture-vivriere-riz-LesespoirsdelaGoana.html">Jeune Afrique</a> a réalisé un certain de nombre de reportages sur les espoirs suscités par ce vaste programme mais aussi les points de vue (ou interrogations) de <a href="http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA_2499_p022-029.xml2/-agriculture-Abdoulaye-Wade-Goana-LaGoanavuedeSangalcam.html">certains acteurs</a> à savoir les producteurs :</p><p><strong>Les espoirs de la Goana</strong></p><p><em>Contrecoup de la politique qui a privilégié l’essor des agglomérations, les campagnes sont dans une situation difficile, et le pays importe 80 % de son riz. La Grande Offensive agricole pour la nourriture et l’abondance lancée en 2008 peut-elle changer la donne ?</em><em><br /><br />Le fossé est énorme… Sur 500 000 hectares de terres irrigables – dont 240 000 hectares dans la vallée du fleuve Sénégal –, le pays de la Teranga (« hospitalité », en wolof) n’en exploite qu’environ 60 000 pour la culture du riz. Un paradoxe, étant donné que le plat national, le thiep bou dien, est cuisiné à base de riz. La consommation est ainsi estimée à 800 000 tonnes par an, alors que la production locale oscille entre 150 000 tonnes, voire 200 000 tonnes.<br /><br />« Avec un tel potentiel, si l’État nous soutenait davantage, le Sénégal pourrait régler en grande partie la question de l’autosuffisance en riz », remarque Saliou Sarr, coordonnateur au Sénégal du Réseau des organisations paysannes et des producteurs de l’Afrique de l’Ouest (Roppa). Et de conclure que, « sous l’effet des importations asiatiques en constante augmentation ces dernières années, le prix d’achat aux producteurs locaux n’a cessé de baisser, mais les prix de vente aux consommateurs ont continué d’augmenter. Seuls les importateurs en ont profité… » Avec, en point d’orgue, la crise alimentaire en 2007 et 2008.<br /><br />Devant la grogne des populations, le gouvernement, sur le pied de guerre, a négocié avec l’Inde des approvisionnements exceptionnels, tandis que l’État a opté pour les subventions. « Dans les secteurs alimentaire et énergétique, elles ont coûté 172 milliards de F CFA entre juin 2007 et août 2008, sur un budget 2008 avoisinant les 1 600 milliards de F CFA [262,2 millions d’euros] en 2008 », explique un proche du dossier. Au total, depuis 2006, les subventions se sont élevées à 234 milliards de F CFA. Le Fonds monétaire international (FMI) a alors tiré la sonnette d’alarme, estimant que l’État sénégalais vivait au-dessus de ses moyens. Dakar a fait machine arrière, revenant à la vérité des prix pour « stopper l’hémorragie », admet un haut fonctionnaire. Il en est donc fini des artifices budgétaires.<br /><br />Le chef de l’État préfère alors s’attaquer à la source du problème et lance en avril 2008 la Grande Offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana). L’objectif se veut ambitieux – attribuer des terres et fournir des équipements pour parvenir à l’autosuffisance alimentaire – et l’enveloppe est alléchante : plus de 344 milliards de F CFA. Quelques initiatives sont prises çà et là pour relayer localement ce plan national, mais, pour l’heure, les effets sont encore minces. Pourtant, les défis sont immenses.<br /><br />Le secteur agricole représente 15 % du PIB et occupe 70 % de la population. Depuis 2005, la production de la plupart des cultures vivrières diminue, pour des raisons bien connues : difficultés financières de certaines filières, notamment en raison de la baisse des prix, insuffisances dans l’approvisionnement en engrais et pénurie d’investissements pour mécaniser les exploitations familiales aux rendements très faibles. Par exemple : en raison du climat sahélien et faute d’installations hydrauliques, les récoltes dépendent à 95 % des précipitations.<br /><br />Cela ne peut plus durer. Le défi démographique, conjugué à l’augmentation des populations urbaines, place les campagnes dans l’obligation d’augmenter leur productivité. Après avoir misé sur les infrastructures de la capitale, les autorités en ont pris conscience. Aux paysans de passer à la vitesse supérieure.</em></p><p><strong>La Goana vue de Sangalcam</strong><em> <br /></em><br /><em>À défaut de répondre, pour l’instant, au défi alimentaire, la Grande Offensive agricole du président Wade suscite surtout des interrogations.<br /><br />« J’ai entendu parler de la Goana [Grande Offensive agricole pour la nourriture et l’abondance, NDLR] à la radio, mais en fait je ne sais pas ce que c’est », lance Baïdy Bah, un agriculteur de Bambylor, un village situé à une quarantaine de kilomètres de Dakar. À Sangalcam, connue pour la qualité de ses terres et dont les produits sont réputés sur les marchés de la capitale, la situation est identique. On demande à voir. Dès l’annonce, en avril 2008, de cette « grande offensive » pour faire face à la crise alimentaire, les habitants ont installé un comité villageois pour conduire les démarches auprès de l’État. Après avoir attendu un rendez-vous au ministère de l’Agriculture pendant deux mois, ce n’est qu’en juillet dernier que 230 hectares de terres cultivables appartenant à l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra) leur ont été attribués. Mais, entre-temps, ce comité qui comptait 400 membres à sa création en a perdu plus de 300, lassés d’attendre.<br /><br />« L’état n’a rien donné »<br /><br />« Au début, nous étions très emballés, rappelle Abdoulaye Diallo, le coordonnateur local de la Goana. Mais nous avons vite réalisé qu’aucune politique d’accompagnement n’avait été mise en place. » Selon lui et Yacine Diop, présidente d’un Groupement d’intérêt économique (GIE), l’État n’a rien donné. « Même pas une houe », déplore l’agricultrice, soulignant que c’est avec l’aide des habitants qu’ils ont défriché et labouré les terres, puis récolté les produits (maïs, manioc, sorgho et niébés). « Nous avons acheté nos semences et dépensé en tout près de 2 millions de F CFA », ajoute Diallo. De plus, à cause de l’absence d’espaces de stockage, les villageois se sont servis directement dans les champs, au fur et à mesure des récoltes. Résultat, la production n’a pas pu être quantifiée.<br /><br />À la mi-novembre, alors que les derniers épis de maïs et gousses de niébés sèchent au soleil, les paysans de Sangalcam s’inquiètent de l’avenir de la Goana. « L’initiative est certes excellente, mais certains pourraient se l’approprier à notre détriment », explique Diallo, qui révèle avoir été contacté à plusieurs reprises par des ONG sénégalaises qui lui ont demandé de lister ses besoins. Il les soupçonne de vouloir ensuite demander des financements étrangers sur lesquels il n’aurait aucun droit. Alors que la saison sèche approche, il regrette aussi l’absence de projets de développement des cultures de contre-saison. Notamment les produits maraîchers, qui s’écoulent bien dans la capitale. Confrontés à un manque d’eau, les agriculteurs demandent l’installation de nouveaux forages. « Sans cela, nous devrons attendre le prochain hivernage pour cultiver », regrette Diallo.<br /><br />La Goana, chiffrée à plus de 344 milliards de F CFA – qui prévoit l’attribution de terres ainsi que la fourniture d’équipements (motopompes, moissonneuses…) –, doit en principe relancer un secteur qui représente 15 % du produit intérieur brut (PIB) et occupe 70 % de la population.<br /><br />Relancer les filières vivrières<br /><br />Mais, depuis 2005, la production de la plupart des cultures vivrières est en baisse. Les raisons profondes sont connues : les difficultés financières de certaines filières, les insuffisances dans l’approvisionnement en engrais et la pénurie des investissements pour mécaniser les exploitations familiales, aux rendements très faibles. Sur tous ces points, il reste beaucoup à faire. À commencer par le développement de la culture du riz, qui sert de base à l’alimentation au Sénégal avec le plat national, le tiéboudienne. Alors que la consommation est estimée à 800 000 tonnes par an, la production locale ne dépasse pas les 200 000 tonnes.</em><br /><br /><br /></p>Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-31236299476917846792009-11-07T10:56:00.003+00:002009-11-07T11:34:29.985+00:00Politiques agricoles du Sénégal<p> <p style="text-align:justify"><a href="http://kothie.net.over-blog.com/article-4355641.html">Thierno Idrissa Mbow</a> (que je ne connais pas) a réalisé une étude intéressante en faisant la revue critique des politiques agricoles au Sénégal dans le cadre des Séminaires de recherche du Master «<a href="http://www.jm.u-psud.fr/fr/les_formations/economie_gestion/masters_economie_gestion2/specialites_de_m2/developpement_agricole_durable.html;jsessionid=6A992B91723C65C418D803BB6A402A36.jeanmonnet">Développement agricole durable</a>».</p> <p>Le sommaire en dit long :</p> <p class="MsoNormal"><em>Introduction </em></p><em> </em><p style="margin-top:6.0pt;margin-right:0cm;margin-bottom:6.0pt;margin-left: 0cm"><em>I. Aperçu de l’évolution de la paysannerie sénégalaise de 1960 à nos jours </em></p><em> </em><p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt"><em>1. Le règne de l’ « État paysan » (1960 – 1969)</em></p><em> </em><p style="margin:0cm;margin-bottom:.0001pt"><em>2. De la faillite des politiques agricoles aux crises socio-économiques (1970 – 1979) </em></p><em> </em><p class="MsoNormal"><em>3. L’ère des Programmes d’Ajustements Structurels (1980 – 1989) </em><em><br /></em><em> 4. La période des réajustements structurels (1990 -1999) </em><em><br /></em><em> 5. Les années 2000 : l’ère des nouvelles « grandes » réformes </em></p><em> </em><p style="margin-top:6.0pt;margin-right:0cm;margin-bottom:6.0pt;margin-left: 0cm"><em>II. Les termes du débat sur les politiques agricoles au Sénégal </em></p><em> </em><p class="MsoNormal" style="margin-top:6.0pt;margin-right:0cm;margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm"><em>III. Les conséquences des politiques agricoles sur l’évolution de la société rurale sénégalaise </em></p><em> </em><p class="MsoNormal" style="margin-top:6.0pt;margin-right:0cm;margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm"><em>Remarques conclusives sur les politiques agricoles au Sénégal.</em></p><br /><p></p><p>Lire la suite <a href="http://kothie.net.over-blog.com/article-34418019.html">ici</a> et <a href="http://kothie.net.over-blog.com/article-34418019.html">là</a>.</p>Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-246395025287990592009-10-09T09:23:00.002+00:002009-10-09T09:31:57.304+00:00Bidoche - Comment l'industrie de la viande menace le monde<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_2tdfP9kAKLtg6Tp3TcgOQQ9R17o2DNxoWvS1mIEZ6JMXdXqJPgk3hGqmsQpS_fTPdZQfVBXovbu_tO5uexUMF5i1RXSg4HPGK87s5Y6ccReszGRKJcwaMs8agKgK-e45rIl1BnU7bPw/s1600-h/l_bidoche.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 211px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_2tdfP9kAKLtg6Tp3TcgOQQ9R17o2DNxoWvS1mIEZ6JMXdXqJPgk3hGqmsQpS_fTPdZQfVBXovbu_tO5uexUMF5i1RXSg4HPGK87s5Y6ccReszGRKJcwaMs8agKgK-e45rIl1BnU7bPw/s320/l_bidoche.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5390530089415533442" /></a><p>C’est le titre d’un livre que vient de publier <a href="http://fabrice-nicolino.com/index.php"><strong>Fabrice Nicolino</strong></a>. L’auteur est journaliste. Il est notamment co-auteur avec François Veillerette du best-seller <strong>Pesticides</strong>, <em><strong>révélations sur un scandale français</strong></em> (Fayard).</p><p>Ce livre explique comment l'industrie de la viande menace le monde à travers une enquête sur l'univers de celle-ci, en France et dans le monde. Il contient aussi des informations qui n’ont jamais été rassemblées en langue française mettant en cause l’industrie de la viande, les risques environnementaux qui en découlent ainsi que les dangers en matière de santé mettant en cause l’objectivité de l’information disponible sur ce secteur.<br /></p><p>Ce qui est intéressant dans ce bouquin, l’auteur démontre avec brio pourquoi l’industrie de la bidoche est-elle dotée d’une puissance qui cloue le bec de ses rares critiques mais surtout sur l’une des causes réelles de cette crise alimentaire et les conséquences de celle-ci sur l’accaparement des terres agricoles pour produire plus de viande pour les nouveaux consommateurs que sont entre autre les Chinois, indiens…</p><p>La cause est entendue, la bataille des terres agricoles ne vient que commencer, d’autant plus, d’après <strong><a href="http://www.novethic.fr/novethic/planete/environnement/agriculture/comment_industrie_viande_menace_monde/121836.jsp">une</a></strong> des <a href="http://www.arsitra.org/yacs/articles/view.php/1040/l-industrie-de-la-viande-menace-t-elle-le-monde"><strong>interviews</strong></a> de l’auteur, <em>pour produire un kilo de viande, il faut entre 7 et 10 kg de végétaux. Du coup, le besoin de terres agricoles ne cesse de croître, au point qu’aujourd’hui, 60% de la surface agricole mondiale est entièrement dédiée à l’élevage</em>.<br /></p>Si vous êtes intéressés par le livre de Fabrice Nicolino, cliquez <strong><a href="http://bidoche.lelivre.com/">ici</a></strong> (pour passez par le site dédié au livre).<br /><br /><strong>Références</strong> : Bidoche de Fabrice Nicolino - Editeur : Editions LLL, les liens qui libèrent - Date de parution : 7 octobre 2009 - 385 pages - ISBN-13 : 978-2918597018Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-35870424204601201552009-08-24T14:51:00.017+00:002009-08-25T09:09:51.615+00:00La spoliation des terres agricoles continue...en Afrique !<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjE6MBMd8FlY0nITbM79jAK-BLE8IoF9tKiHXmbc_cL3JyG1WeRpP_KmOSrIjJ4Ji-8JYqyJRor7N9iS2UXHRo_ev26b9GQXzoot7IEaeNKwMoKoJ1H-Yrurv9Q6L-xBpUEtu7BoHXieKo/s1600-h/Farmlandgrab.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 300px; height: 216px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjE6MBMd8FlY0nITbM79jAK-BLE8IoF9tKiHXmbc_cL3JyG1WeRpP_KmOSrIjJ4Ji-8JYqyJRor7N9iS2UXHRo_ev26b9GQXzoot7IEaeNKwMoKoJ1H-Yrurv9Q6L-xBpUEtu7BoHXieKo/s320/Farmlandgrab.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5373567830278996850" /></a><p class="MsoNormal" style="margin-top:6.0pt;margin-right:0cm;margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm;text-align:justify"> Après le Madagascar et récemment le Sénégal, les terres agricoles Africaines continuent de défrayer la chronique. En effet, ce sont <b><a href="http://farmlandgrab.org/7020">celles du Mali </a></b>qui sont sous les projecteurs avec ce projet libyen de s’approprier plus de <st1:metricconverter productid="100 000 ha" st="on">100 000 ha</st1:metricconverter> dans l'Office du Niger, principale zone rizicole du pays. Via l’entreprise MALIBYA.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-top:6.0pt;margin-right:0cm;margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm;text-align:justify">A chaque fois le scénario est le même, les populations des pays concernés ne sont mises au courant qu’après la mise en exécution par l’un des contractuels (en l’occurrence l’agroindustriel qui a eu l’aval des autorités) des termes du contrat. Le pire, ces terres sont vendues ou rétrocédées par l’entremise de leurs propres gouvernements. A quel prix ? mystère et boule de gomme !</p> <p class="MsoNormal" style="margin-top:6.0pt;margin-right:0cm;margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm;text-align:justify">Ce que nos gouvernants doivent comprendre, c’est que ces terres n’ont pas de prix ! </p> <p class="MsoNormal" style="margin-top:6.0pt;margin-right:0cm;margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm;text-align:justify">Certes, l’agriculture dans beaucoup de pays en développement a été négligée ces 30 dernières années, aussi bien dans les politiques de coopération au développement que dans les budgets nationaux. Et cela malgré la rectification des <b><a href="http://go.worldbank.org/1I68YHZZZ0">uns </a> </b>(la Banque Mondiale à travers son rapport 2008) et des <b><a href="http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=19210&Cr=agriculture&Cr1=FAO">autres</a> </b>(la <a href="http://www.fao.org/index_fr.htm"><b>FAO</b></a> qui veut aider les agriculteurs pauvres à devenir des entrepreneurs avec l'élaboration d'un <a href="http://www.fao.org/docrep/011/i0499e/i0499e00.htm"><b>manuel</b></a>). </p><p class="MsoNormal" style="margin-top:6.0pt;margin-right:0cm;margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm;text-align:justify">Le constat est là : <strong>c'est le sacrifice de l'agriculture vivrière qui a plombé tous nos outils de développement</strong>. </p><p class="MsoNormal" style="margin-top:6.0pt;margin-right:0cm;margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm;text-align:justify">Sans faire une comparaison avec la bataille des contrats miniers en Afrique qui est perdue d’avance. Le combat contre l’accaparement des terres des petits paysans par des grandes entreprises nationales et étrangères vient de commencer et ne doit en aucun cas être laissé aux seules mains de nos autorités.<span style="mso-spacerun:yes"> </span>Car contrairement aux mines, notre survie dépendra de la gestion et de la mise en œuvre de ces terres pour ne pas rendre nos pays plus vulnérables combinés aux effets du changement climatique qui sont sans équivoques.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-top:6.0pt;margin-right:0cm;margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm;text-align:justify">Et si on n’y prend pas garde, cette boulimie foncière aiguisée par la crise alimentaire constitue le séisme alimentaire qui plongera à jamais nos pays dans <st1:personname productid="la Dépendance" st="on">la Dépendance</st1:personname> (par ricochet dans <st1:personname productid="la Famine" st="on">la Famine</st1:personname>) <span style="mso-spacerun:yes"> </span>et anéantira tout espoir de relance de l’agriculture familiale (des petits producteurs) socle d’une vraie sécurité alimentaire. <span style="mso-spacerun:yes"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-top: 6pt; margin-right: 0cm; margin-bottom: 6pt; margin-left: 0cm; text-align: justify; ">Que faire pour faire face ? </p><p class="MsoNormal" style="margin-top:6.0pt;margin-right:0cm;margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm;text-align:justify">La plupart de gouvernements impliqués dans l'octroi des terres justifient leur acte que cela entre dans le cadre de leur projet stratégique de développement. Or contrairement à l'entendement de nos gouvernements tout projet stratégique doit commencer par la mise en exécution de la déclaration de Maputo (consacrer 10% de leur <a href="http://www.nepad-caadp.net/pdf/Policy%20Brief%20on%20the%20CADDP%20targets%20French.pdf"><b>budget national</b></a> à l'agriculture).</p><p class="MsoNormal" style="margin-top:6.0pt;margin-right:0cm;margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm;text-align:justify">Entre autre, <b><a href="http://www.srfood.org/">Olivier De Schutter</a></b> (Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation) a posé une ébauche de solution à travers <a href="http://www.srfood.org/images/stories/pdf/otherdocuments/22-srrtflarge-scalelandacquisitions-hrprinciples-9.6.09-2.pdf"><b>11 Principes</b></a> pour réguler les achats de terres à large échelle. </p> <p class="MsoNormal" style="margin-top:6.0pt;margin-right:0cm;margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm;text-align:justify">Mais surtout qu’est ce qu’il ne faut pas faire ?</p> <p class="MsoNormal" style="margin-top:6.0pt;margin-right:0cm;margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm;text-align:justify">Aucun plan d’actions ne doit être élaboré sans un diagnostic associant les principaux concernés à savoir les petits producteurs. D’autant plus que les « partenaires » des politiques de coopération au développement de nos pays occultent le Référentiel des petits producteurs pour les sorties de crises car n’ayant pas le plus souvent les mêmes critères d’appréciation. </p> <p class="MsoNormal" style="margin-top:6.0pt;margin-right:0cm;margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm;text-align:justify">Pour preuve la définition de priorités malgré des chiffres sans équivoques. Ce que M. De Schutter a bien traduit en ces <a href="http://www.sudonline.sn/spip.php?article19928">termes </a>:</p> <p class="MsoNormal" style="margin-top:6.0pt;margin-right:0cm;margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm;text-align:justify">"<i>Evitons de nous laisser trop mystifier par les chiffres. Le récent G8 de L’Aquila a promis 20 milliards de dollars sur trois ans pour l’agriculture dans les pays en développement. Mais que ceci veut-il dire au juste ? Ceci demeure très insuffisant par rapport aux besoins estimés de l’agriculture dans les pays d’Afrique subsaharienne : les agences des Nations Unies, FAO en tête, chiffrent à 25-30 milliards de dollars par an, pour une période de cinq ans, les montants nécessaires à une revitalisation de l’agriculture dans cette seule région. En outre, une partie des sommes promises à L’Aquila avait déjà été programmée dans les budgets des gouvernements. Les promesses des sommets précédents n’ont pas toujours été tenues : à peine la moitié des 10 milliards promis au G8 précédent, tenu à Hokkaido en juillet 2008, ont été déboursés, et une proportion plus petite encore des montants promis lors du sommet mondial sur l’alimentation tenu à Rome en juin 2008 ont été libérés. En outre, ce qui importe, ce ne sont pas seulement les montants versés, mais aussi et surtout leur destination, c’est-à-dire le type de projet de développement qui sera soutenu et la contribution à des stratégies définies au plan national. Je préconise pour ma part deux choses : premièrement, à travers une réforme du Comité de la sécurité alimentaire mondiale de </i><st1:personname productid="la FAO" st="on"><i>la FAO</i></st1:personname><i> (Committee on World Food Security (CFS)), une meilleure reddition des comptes de la part des gouvernements, et un contrôle plus rigoureux du respect des engagements pris ; deuxièmement, un réinvestissement dans l’agriculture familiale et durable, par la fourniture de biens publics (moyens de stockage, communications, investissement dans la promotion des pratiques agro-écologiques), plutôt que simplement par la fourniture d’intrants...."</i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-top:6.0pt;margin-right:0cm;margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm;text-align:justify"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-top:6.0pt;margin-right:0cm;margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm;text-align:justify">Pour de plus amples informations sur les terres agricoles, lire le site de <b><a href="http://farmlandgrab.org/">Farmlandgrag</a></b> </p><p class="MsoNormal" style="margin-top:6.0pt;margin-right:0cm;margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm;text-align:justify"><b></b></p><p class="MsoNormal" style="margin-top:6.0pt;margin-right:0cm;margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm;text-align:justify"><b></b></p>Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com21tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-55049127108800488852009-06-23T09:16:00.003+00:002009-06-23T09:22:56.248+00:00"Prix Nobel de l'Agriculture" décerné à Gebisa Ejeta de l'université de Purdue dans l'IndianaLe 11 juin dernier, Hillary Clinton, secrétaire d'Etat et Kenneth Quinn présidente de la fondation "World food prize fundation" ont annoncé le lauréat du Prix mondial de l'alimentation "World Food Price" pour l'année 2009. L'Université de Purdue est pour la deuxième fois, en trois ans, honorée pour la nomination d'un de ses chercheurs, le professeur d'agronomie Gebisa Ejeta qui se verra décerner le 15 octobre prochain, lors d'une cérémonie qui se tiendra à Des Moines (Iowa) le prix, accompagné d'une prime de 25.000 dollars.<br /><br />Le "world food prize" est considéré comme le "prix Nobel" dans le domaine de l'agriculture. Gebisa Ejeta a été honoré pour ses recherches relatives à l'amélioration de la production et des caractéristiques de résistance du sorgho. Originaire d'Ethiopie, Ejeta connaît bien les effets dévastateurs de la sécheresse et des plantes parasites sur les cultures de sorgho. Le sorgho est l'une des principales cultures vivrières africaines qui nourrit plus de 500 millions de personnes sur tout le continent. Cet évènement sera marqué par la présence de Bill Gates, le co-fondateur de Microsoft, très engagé dans la lutte contre la famine en Afrique à travers la fondation "Bill and Melinda Gates foundation".<br /><br />Le sorgho commun (Sorghum bicolor), ou sorgho à sucre, est une plante herbacée annuelle de la famille des Poaceae (Graminées). C'est une plante de 1 à 3 mètres de haut, à tige cylindrique pleine, portant une inflorescence terminale en panicule compacte; celle-ci regroupe des épillets d'une ou deux fleurs bisexuées. Cultivé soit pour ses graines, soit comme fourrage, le sorgho tient le cinquième rang mondial en terme de production, après le maïs, le blé, le riz et l'orge.<br /><br />Le généticien Gebisa Ejeta a mis au point des variétés de sorgho résistantes à la sécheresse et également à la plante parasite Striga hermonthica. Il a commencé ses recherches en 1980 dans le nord du Soudan avec la mise au point de Hageen Dura-1, le premier plant de sorgho résistant à la sécheresse et permettant d'obtenir des rendements allant jusqu'à 150% du sorgho traditionnel. Aujourd'hui près de 1 million d'hectares de ce plant de sorgho sont cultivés annuellement au Soudan. Ses travaux ont également concerné l'étude du Striga, Striga hermonthica, plante parasite qui provoque de graves dommages sur les plants de sorgho, mil et maïs en Afrique. Cette plante serait responsable de la perte de près de 40% des récoltes de Sorgho. L'importance des pertes de rendement subies par les cultures est liée au mode de vie parasitaire du Striga. Après avoir germé en réponse à des inducteurs de germination libérés par la racine de son hôte, le Striga développe un genre de suçoir, l'haustorium, qui se fixe au niveau de la racine de la plante, la pénètre et établit une connexion entre les vaisseaux conducteurs de sève des deux plantes. Cela permet au parasite de prélever chez son hôte l'eau, les éléments minéraux et les substances organiques nécessaires à son développement. Le Striga altère aussi l'activité photosynthétique de la plante. Le montant des pertes en Afrique est évalué à 7 milliards de dollars US (5,2 milliards d'euros). Arracher le Striga se révèle inefficace, car il parasite les racines de la plante hôte bien avant qu'elle ne germe. Il produit par ailleurs, de nombreuses graines dont la période de dormance dans le sol peut atteindre 20 ans.<br /><br /><p>La suite : <a href="http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/59591.htm"><strong>ici</strong></a></p><p> </p>Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-75503316709288679772009-01-19T13:11:00.007+00:002009-01-21T12:37:16.844+00:00Riz Nerica - un autre piège pour les petits producteurs Africains ?Le Nouveau riz pour l’Afrique (NERICA) a succité beaucoup d'espoir depuis sa mise au point au milieu des années 1990. Mais si l'on en croit à un nouveau rapport de GRAIN, c'est un autre piège pour les petits producteurs Africains. <p><strong><em>Extraits</em></strong> :</p><p><em>Les variétés de riz Nerica, obtenues par un croisement entre des riz africain et asiatique, sont actuellement qualifiées de « plantes miracles » susceptibles d'apporter à l'Afrique une révolution verte du riz annoncée depuis bien longtemps. Une puissante coalition de gouvernements, d'instituts de recherche, de semenciers privés et de bailleurs de fonds ont engagé une grande initiative pour diffuser les semences de Nerica dans l'ensemble des rizières du continent. Tous affirment que le Nerica donnent de bons rendements et assurer l'autosuffisance de l'Afrique en matière de production rizicole.<br /> <br />Le riz représente l'une des principales cultures vivrières en Afrique et il est indéniable que ce continent doit augmenter la production de cette céréale. En partie du fait d'une population urbaine en croissance rapide, l'Afrique sub-saharienne est passée d'une production qui excédait ses besoins en 1961 (112% de sa consommation) à une situation actuelle dans laquelle elle doit couvrir 39% de sa consommation par des importations. Le coût annuel de ces importations atteint presque 2 milliards de dollars.<br /> <br />Cependant, hors des murs des laboratoires, le Nerica ne s'avère pas à la hauteur de la publicité tapageuse qui en est faite. Depuis que les premières variétés de Nerica ont été introduites en 1996, les expériences ont été mitigées chez les agriculteurs, qui signalent un certain nombre de problèmes. Les paysans jugent qu'il s'agit d'une culture exigeante par rapport aux variétés locales. Pour obtenir de bons résultats, les paysans doivent avoir une facilité d'accès aux engrais, aux pesticides et aux services de vulgarisation, ce qui n'est pas le cas pour la majorité d'entre eux. Le plus grave problème lié au Nerica est peut-être que sa promotion s'intègre dans un vaste mouvement d'expansion de l'agrobusiness en Afrique, qui menace de faire disparaître les fondements même de la souveraineté alimentaire : les petits producteurs et leurs systèmes locaux de semences .</em><br /><br /></p><p>Lire <a href="http://www.warda.org/NERICA%20flyer/technology%20-%20fr.htm"><em><strong>ici</strong></em></a> : les avantages de cette nouvelle technologie africaine pour l’Afrique par l'ADRAO</p><p>Lire <strong><em><a href="http://www.grain.org/briefings/?id=216">ici</a></em></strong> (le point de vue contraire de la revue GRAIN) et <strong><em><a href="http://www.grain.org/briefings_files/nerica-2009-fr.pdf">là</a></em></strong> (le rapport établi)</p>Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-61083623573436602042009-01-09T11:54:00.007+00:002009-07-29T17:53:29.503+00:00L’Afrique peut-elle nourrir l’Afrique ?<p class="MsoNormal">C'est bien possible, à condition de mettre en place les préalables (<span class="Apple-style-span" style="FONT-STYLE: italic"><span class="Apple-style-span" style="FONT-WEIGHT: bold">en 6 points</span></span>) définies par, l'actuel Directeur du Centre du riz pour l’Afrique (<span class="Apple-style-span" style="FONT-STYLE: italic"><span class="Apple-style-span" style="FONT-WEIGHT: bold"><a href="http://www.warda.org/warda/adrao/default.asp">ADRAO</a></span></span>) Pape Abdoulaye Seck (ex DG de l’<span class="Apple-style-span" style="FONT-STYLE: italic"><span class="Apple-style-span" style="FONT-WEIGHT: bold"><a href="http://www.isra.sn/">ISRA</a></span></span>) :<?xml:namespace prefix = o /><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="MARGIN-TOP: 12pt">1. Augmenter les budgets du secteur agricole, les pays africains ne consacrant en moyenne que 4 % de leur budget à l’agriculture. Près de six ans après la résolution de Maputo, qui exprimait la volonté des 53 États de l’Union africaine de porter à 10 % ce montant, seuls 10 pays ont tenu leur engagement.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="MARGIN-TOP: 12pt">2. Investir davantage dans la recherche pour permettre la découverte de solutions techniques mieux adaptées au continent. L’Afrique doit ainsi majorer sa contribution à la recherche scientifique mondiale, où sa participation en capital n’est que de 0,3 %. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="MARGIN-TOP: 12pt">3. Maîtriser l’eau pour sécuriser la production et augmenter les rendements. Selon <?xml:namespace prefix = st1 /><st1:personname st="on" productid="la FAO">la FAO</st1:personname>, l’Afrique n’utilise que 4 % de ses ressources renouvelables en eau. Le riz irrigué permet pourtant de faire deux récoltes annuelles et d’obtenir des rendements trois à quatre fois plus élevés qu’en culture pluviale.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="MARGIN-TOP: 12pt">4. Mettre en place des infrastructures de base (stockage, routes, etc.), pour permettre de lutter contre les pertes postrécoltes (qui peuvent représenter 40 à 60 % de la production), mais aussi pour développer des opportunités d’accès au marché et augmenter les revenus des habitants ruraux d’au moins 30 %.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="MARGIN-TOP: 12pt">5. Faire des subventions ciblées pour l’acquisition de facteurs de production tels que les semences améliorées, les engrais, l’outillage, etc. En Afrique, pour certains produits tels que le riz, les rendements actuels ne représentent que 30 % environ des rendements potentiels. Il faut donc des subventions ciblées pour compenser le coût des innovations technologiques nécessaires à une hausse significative des rendements agricoles.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="MARGIN-TOP: 12pt">6. Enfin, les pays africains doivent soutenir sans faille les stratégies continentales de relance agricole, comme le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (CAADP) du Nepad.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal">Lu dans <span class="Apple-style-span" style="FONT-STYLE: italic"><span class="Apple-style-span" style="FONT-WEIGHT: bold"><a href="http://www.jeuneafrique.com/Article_ARTJAJA2504p103.xml0_-pauvrete-agriculture-crise-alimentaire-L?Afrique-peut-elle-nourrir-l?Afrique??.html">Jeune Afrique</a></span></span><br /></p>Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5335189298498646778.post-4911416765862752972008-12-08T11:48:00.004+00:002008-12-08T12:11:34.163+00:00Claque et décalques ...<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifhOLkZkgwPIYkVpeI9Q4084I6SB-XBoih4Jm0Th1Dz-cNu7i38DXV8JNBg6bGZJ0gSrAiCFDS7y8KAD4KoBeJfGDWWhTfmdRUUhWgOnyL0X89zeMcnyn-5V77dGDaIjfAdBb15U8QAVg/s1600-h/calques-chronique.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 120px; height: 90px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifhOLkZkgwPIYkVpeI9Q4084I6SB-XBoih4Jm0Th1Dz-cNu7i38DXV8JNBg6bGZJ0gSrAiCFDS7y8KAD4KoBeJfGDWWhTfmdRUUhWgOnyL0X89zeMcnyn-5V77dGDaIjfAdBb15U8QAVg/s400/calques-chronique.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5277388056885633746" /></a>C'est le titre d'une nouvelle chronique <em>culturelle</em> sur seneweb. A paraître tous les lundis.<p>L'intitulé du premier numéro <strong>Célébrer le sous développement…</strong>, et le message introductif donnent le ton :</p><p>"<em>Comment sortir intact de l'ultra modernité lorsque les recours aux outils conceptuels empruntés à l'étranger semblent inopérants? Comment repenser le développement de l'Afrique? C'est dans ces dédales que nous entraîne l'écrivain et critique Amadou Gueye Ngom, pour une déconstruction-reconstruction de la notion même du développement. Sans chercher à calquer ou décalquer sa démarche, j'invite vivement les lecteurs de Seneweb dans cette aventure semée d'embûches mais plein de ressources</em>"</p><p>Lire la suite <strong><a href="http://www.seneweb.com/news/chroniqueagn.php?artid=19939">ici</a></strong></p>Boubacar DRAMEhttp://www.blogger.com/profile/15173396478172912433noreply@blogger.com0